Tonino Benacquista est un auteur de polar à succès mais également scénariste de films et de BD. (L’outremangeur). Et on ne présente plus Jacques Tardi, monstre sacré de la bulle, créateur d’Adèle Blanc-Sec qui a aussi donné un visage de papier à Nestor Burma, le privé de Léo Malet . Selon le principe de sa collection les « Carnets littéraires », l’éditeur belge L’Estuaire les a réunis pour Le serrurier volant, un roman serré qui se lit d’une traite sans reprendre souffle.
Marc mène une existence sans histoires et soigneusement planifiée dans une banlieue calme. Tout ce qu’il veut ? C’est qu’on lui fiche la paix ! Mais un grain de folie s’immisce dans ce rouage si bien huilé : l’entreprise pour laquelle il travaille ferme ses portes et Marc accepte un poste de convoyeur de fonds. Cinq ans s’écoulent sans que la vie de notre homme tranquille ne soit bousculée. Mais le fourgon se fait attaquer et sur les quatre personnes Marc est le seul survivant. Son quotidien se déchire et il sombre dans des années de dépression. Lorsqu’il émerge, il décide de prendre un boulot solitaire et devient serrurier. En délivrant de nuit comme de jour les gens « enfermés dehors », il fait de drôles de rencontres.
Enfin, et c’était une décision irrévocable, il voulait vivre à contresens du monde en marche. Se terrer quand les autres sont debout, et agir quand ils dorment.
A vous peut-être de découvrir la suite et merci à S. pour ce cadeau.