Boulevard des crimes
Pierre Christin, Annie Goetzinger
Dargaud, octobre 2009
Voici le dernier album d’une de mes séries préférées.
Après la seconde guerre mondiale, Edith Hardy se retrouve veuve de son militaire de mari et ouvre une agence de détective privé dans le 12e arrondissement de Paris afin de gagner sa vie. Elle est futée, classe et faussement froide comme une héroïne hitchcockienne ; regardez-là descendre en varappe dans les fossés de Vincennes en bas couture et talons aiguille ! Elle est assistée par le jeune Victor, le fils de sa concierge qui devient rapidement un détective téméraire. D’autres personnages secondaires interviennent aussi dans les histoires, comme Rosa la jeune journaliste communiste dont le papa est ouvrier chez Renault. Le dessin est élégant, la couleur pastel, la mise en page dynamique et l’ambiance ultra rétro.A travers les albums, on suit l’histoire de l’après-guerre qui se mêle aux faits divers.
Dans le tome 6, Boulevard des crimes, qui se déroule en 1956, Edith enquête sur des meurtres en pleine représentation théâtrale. Dans le même temps, elle apprend qu’un attentat se prépare contre le Général de Gaulle. Je ne vous en dis pas plus...
Pour les nostalgiques du Babyboom qui aiment les énigmes policières, l’histoire et les dessins très léchés.
7 planches à découvrir chez Dargaud.
Si cette série vous intéresse vous pouvez lire un billet chez GL sur l'album Banlieue blanche, banlieue rouge.